Dans un contexte de crise climatique, les villes ne sont pas le problème mais la solution.
Ensemble, nous pouvons construire la ville de demain, un lieu connecté et inclusif où les habitants limitent leurs déplacements et participent à l’activité locale.
L’augmentation globale des températures et l’intensification des phénomènes climatiques extrêmes sont les indicateurs de ce que nous appelons le changement climatique. Ces variations climatiques peuvent être un phénomène naturel mais depuis le début du XIXe siècle elles sont principalement le résultat de l’activité humaine.
Le Groupe Intergouvernemental d’Experts du Climat – GIEC – est un organisme scientifique crée en 1988. Dans son 6e rapport paru en juin 2022, les scénarios prévoient un réchauffement de la planète de +1,9°C d’ici à 2040 et de +5,7°C d’ici à 2100. Ce réchauffement climatique entraine un haut risque d’extinction de certaines espèces animales. Avec +1,5°C ce sont entre 9% et 14% des espèces qui seraient impactées.
Les espaces animales ne sont pas les seules à être impactées de ce changement climatique. Actuellement 3,3 à 3,6 milliards de personnes vivent dans un contexte de forte vulnérabilité au changement climatique, soit environ la moitié de la population mondiale. Ce réchauffement climatique expose donc des millions de personnes à l’insécurité alimentaire et au manque d’eau. Actuellement, environ la moitié de la population mondiale subit des pénuries d’eau sévères au moins un mois par an.
Le réchauffement climatique engendre une augmentation du risque des maladies liées à l’eau et à la nourriture. De plus, la moitié voir les ¾ de la population mondiale pourrait être exposée à des combinaisons mortelles de chaleur et d’humidité d’ici 2100.
Face à ce constat nous devons agir collectivement et à grande échelle. Les enjeux climatiques sont grands et nous devons nous mobiliser afin d’atténuer le changement climatique. Nous pouvons commencer par des gestes du quotidien, chez nous, dans nos logements et dans nos quartiers et villes.
Les villes sont des pôles d’attraction des activités et des populations. En France, les territoires urbains concentrent 80% de la population et 67% du total des émissions de gaz à effet de serre proviennent des villes.
Les villes ont donc une place centrale dans le changement climatique. Pour accompagner ces changements nous devons développer des quartiers où la nature retrouve une place, encourager les mobilités douces et la ville du quart d’heure et surtout nous devons miser sur la réhabilitation.
La réhabilitation permet de transformer des bâtiments anciens en nouveaux lieux de vie reconnectés à la ville. Cette démarche répond à plusieurs niveaux aux enjeux climatiques actuels.
La réhabilitation des immeubles en centre-ville favorise la proximité avec les commerces, les écoles et tous autres services du quotidien. Ainsi, les habitants peuvent faire leur course à pied ou à vélo et donc opter pour la mobilité douce, un mode de déplacement non carboné. Ainsi nous pouvons parler de ville du quart d’heure, modèle idéal d'une ville où tous les services essentiels sont à une distance d'un quart d'heure à pied ou à vélo de son domicile.
En ne détruisant pas les bâtiments déjà existants, la réhabilitation permet d’avoir un impact carbone moins important que la construction d’un immeuble neuf.
Réhabiliter c’est participer à la préservation de la nature tout en créant des environnements propices aux bien-être de ses futurs habitants. Ainsi, les jardins, parcs et zones vertes sont protégés ou recrées.
Face à l’importance et à l’urgence des enjeux climatiques, Histoire & Patrimoine s’engage à apporter des réponses concrètent pour préserver l’environnement.
La réhabilitation, l’essence même de notre activité, permet de diminuer l’emission de gaz à effets de serre liée au chantier d’une nouvelle construction. Ainsi, à chaque fois que cela est possible, il faut privilégier la réhabilitation à la destruction et construction.
99% des opérations d’Histoire & Patrimoine sont à moins de 500 mètres des transports en commun.
Nous offrons aux résidents de nos demeures réhabilitées une réelle proximité des transports en commun. Ces-derniers permettent de réduire son impact environnemental. Un passager d’un bus ou d’un train émettra 3 à 4 fois moins de gaz à effet de serre (GES) qu’en voiture.
Afin de s’inscrire dans la ville du ¼ d’heure mais également de participer activement à la redynamisation des centre-ville, nous dénichons de beaux immeubles endormis en cœur de ville. En 2022, ce ne sont pas moins de 18 programmes immobiliers situés en centre-ville qui ont été commercialisés.
Chez Histoire & Patrimoine, la préservation de l’environnement est un des piliers lors d’une réhabilitation. Lorsqu'un bâtiment est abandonné depuis plusieurs années la nature reprend ses droits et des animaux s'installent comme des pipistrelles ou des hirondelles. En réhabilitant ces demeures nous devons préserver ces espèces animales. En ne détruisant pas l’existant nous conservons ainsi la biodiversité présente sur nos sites. Quand il n'est pas possible de les garder sur site nous faisons appelle à des professionnels comme à Compiègne où nous avons fait appel à l'Association Picardie Nature. Ainsi pour conserver les nids il a été nécessaire de créer un nouvel abris permettant de préserver la continuité du cycle des hirondelles.
Histoire & Patrimoine participe à la préservation de la nature en sauver les espaces animales et crée en parallèle des environnements propices aux bien-être de ses futurs habitants. Ainsi, nous préservons ou créons des jardins, parcs et zones vertes dans l’ensemble de nos réhabilitations.
La performance énergétique décrit la quantité d'énergie qu'un bâtiment consomme chaque année. Cette consommation d'énergie dépend de la qualité de son bâti et de son isolation mais également de ses équipements énergétiques ainsi que de son mode de fonctionnement. L’objectif d’avoir une bonne performance énergétique est d’assurer un confort thermique pour les occupants et d’économiser les ressources.
Chez Histoire & Patrimoine, 25% de nos projets* (en nombre de lots) présentent des performances énergétiques qui vont au-delà de la réglementation thermique applicable.
Vous pouvez retrouver ces chiffres et bien d’autres informations dans le rapport n°6 du GIEC intitulé « Changement climatique 2022 : impacts, adaptation et vulnérabilité ».
*Les opérations entrant dans le spectre de cette analyse sont celles ayant obtenu un permis de construire, en cours (DCE, travaux) ou livrées entre le 01/10/2020 et le 30/09/2021.
